lyceevalin

 

This exhibition present a point of view related with our relationship with nature, especially with rocks. The work of Paloma Marquez resides in a mixture of electronic art and mineral art. It questions the links between man and rock, first tools, we made fire with them, but we also gave them spiritual and symbolic value. Her work may also question the great dependence of man on the mineral even today. New smart technologies have precious metal. However, her works also place us in a position of serenity. Its cyclic functioning, playing with light or sound, gives it a hypnotic and contemplative aspect, makes us want to stop and observe or even listen for hours. Finally, it also lifts the immortality of the stone, which was before us, and which will undoubtedly be there when we have disappeared.

Choreographic Erosion
This work is composed of an electrical mechanism. The friction between the two stones produces an amplified sound of their friction. A small stone is suspended at the end of a mechanical arm, rotating it over the entire surface of a larger rock. This work deals with the notion of time that passes through the wear and trace of the stone as a symbol of the human passage on Earth.

PetroLumen "El Rio"
This installation consists of natural stones and resin stone replicas equipped with an L.E.D lighting system and an Arduino board. The stones used come from the exhibition city, here, La Rochelle and its surroundings. PetroLumen represents a river that takes us inside the gallery, to apprehend space in a new way.

Certainties
This three-dimensional projection presents an animation of small characters, the result of Paloma's old works, which hit a stone previously drawn thanks to software. Once the real stones are installed, the projection gives us this impression of interaction with reality. To boost realism, its characters, subject to gravity, change shape at the slightest contact with the stones or with the "floor" of the projection. Paloma seeks to show us that nature was before us and will always follow us, but above all that nature is stronger than us and that in no case can we dominate it or serve as an assistant. We need it but nature does not need us.

 

About the project.

The assembly and production of this art show was carried out in conjunction with the students of the class specialized in plastic arts of the Lycée Valin, La Rochelle, France.

During the first class it is divided into two parts to complete each essential stage of the exhibition.
A first part is governed by the sketches that try to meet the criteria imposed by the artist, Paloma Márquez, while proposing ideas that will probably be chosen to exhibit the works. After many discussions, the implementation was decided. Before being able to install, it was necessary to choose the place or places of exhibition and several ideas and sketches later, the Art Space of the School was obviously chosen, as well as a small part of the room of this. In addition, two works required darkness and the third uses a light to focus it. The gallery sank into darkness and lamps were installed in the work "Erosion".

The second part was in communication. It was about talking about the limitations that the exposure generated in the life in the establishment and having approved the ideas of the Director. After the ideas were validated by him, they were able to produce posters announcing the exhibition. Next, presentation brochures were made that included texts and banners to warn the viewer that he should not touch the presented works. Finally, some students created a folder with traces of sketches, photos of the evolution of the installation and texts to publish on the school site.

See publication and online catalog


Cette exposition s'articule autour de notre relation à la nature en particulier à la roche. Le travail de Paloma Marquez réside dans un mélange d'art électronique et d'art minéral. Il questionne les liens entre l'homme et la roche : premiers outils des hommes, la maîtrise du feu grâce au silex, mais également des liens plus spirituels et symboliques. Son travail peut également interroger la grande dépendance de l'homme vis à vis du minéral encore aujourd’hui. Les nouvelles technologies intelligentes ont des besoins en métaux précieux qui engendrent de nouveaux conflits. Pour autant, ses œuvres nous placent également dans une posture de sérénité. Leur fonctionnement cyclique, jouant avec la lumière ou le son, donne un aspect hypnotique et contemplatif, nous donne envie de nous arrêter, et d'observer ou même d'écouter pendant des heures. Enfin, elle soulève aussi l'immortalité de la pierre, qui était avant nous, et qui sera sans doute là quand nous aurons disparu.

Erosion :
Cette œuvre est composée d'un mécanisme électrique. La friction entre les deux pierres produit un son amplifié de leurs frottements. Une petite pierre est suspendue au bout d 'un bras mécanique la faisant tourner sur toute la surface d’une plus grande roche. Cette œuvre aborde la notion du temps qui passe par l'usure et la trace de la pierre comme symbolique du passage humain sur la Terre.

Pétrolumen :
Cette installation est composée de pierres naturelles ainsi que de répliques de pierres en résine équipées d'un système lumineux L.E.D et d’une carte Arduino. Les pierres utilisées proviennent de la ville d'exposition, ici, La Rochelle et ses alentours. Pétrolumen représente une rivière qui nous entraîne à l'intérieur de la galerie, afin d'appréhender l'espace d'une nouvelle manière.

Certezas (certitudes) :
Cette projection en trois dimensions diffuse à partir du logiciel « Processing » des petits personnages, issus des anciens travaux de Paloma, qui percutent une pierre préalablement dessinée grâce au logiciel. Une fois les vraies pierres installées, la projection nous donne cette impression d’interaction avec le réel. Pour pousser le réalisme, ses personnages, soumis à la gravité, changent de forme au moindre contact avec les pierres ou avec le « sol » de la projection. Paloma cherche à nous montrer que la nature fut là avant nous et le sera toujours après nous, mais surtout que la nature est plus forte que nous et qu'en aucun cas nous ne pouvons la dompter ou lui servir d'assistant. Nous avons besoin d'elle mais la nature n'a pas besoin de nous.

Synthèse explicative autour du projet

La classe de première spécialité arts plastiques s’est séparée en deux parties pour réaliser chaque étape essentielle de l’exposition.
Une première partie en régie, s’occupait des croquis en essayant de répondre aux critères imposés par l’artiste, Paloma Marquez, tout en proposant des idées susceptibles d’être choisies pour exposer les œuvres. Après maintes discussions, l’implantation a été décidée. Avant de pouvoir installer, il a fallu choisir le ou les lieux d’exposition et plusieurs idées et croquis plus tard, l’Espace d’Arts du Lycée a évidemment été choisi ainsi qu’une petite partie du hall de celui-ci. De plus, deux œuvres nécessitaient l’obscurité et la troisième utilise une lumière pour centrer le regard sur elle. La galerie a été plongée dans l’obscurité et des lampes ont été installées sur l’œuvre « Erosion ».

La seconde partie était en communication. Il s’agissait de parler des contraintes que l’exposition engendrait sur la vie dans l’établissement et de faire approuver les idées par Monsieur le Proviseur. Après que les idées aient été validées par celui-ci, ils ont pu produire des affiches annonçant l’exposition. Suite à ceci, des fascicules de présentation comprenant des textes ont été réalisés ainsi que des pancartes pour prévenir le spectateur qu’il ne doit pas toucher les œuvres présentées. Enfin, quelques élèves ont créé un dossier avec les traces des croquis, photos de l’évolution de l’installation ainsi que des textes afin de les publier sur le site du lycée.

Voir publication et catalogue en ligne